Pure bandes dessinées des années 80, un western qui a été publié en quatre tomes (Le chariot de Thespis - L'indien noir – Kathleen - La petite sirène) et qui trouve sa place dans la collection Les Integrales chez Glénat. Plus petit format mais très abordable et efficace. (15 €)

A la fin de la  guerre de Sécession, Drustan erre, fuit son père et le sud et grandit au hasard des rencontres. Ça part un peu dans tous les sens, on change un peu de personnage principal au cours de l’histoire, mais c’est assez agréable à lire. Ça m’a donné envie de relire du Blueberry ou l’excellent “Western” de Van Hamme et Rosinski.

Le truc qui me scie, c’est que je n’ai pas de souvenir d’avoir lu cette histoire sauf… les quatre dernières pages. Quatre dernières pages que j’ai clairement en tête. Un dénouement qui n’en est pas un, enfin pas pour l’histoire de Drustan en tous cas.

Et si je parlais de livres? Ah tiens, j’ai lu des trucs depuis le temps…

Et on commence en Fanfare. (oui c’est fastoche c’est le titre)

Aude Picault chez Shampooing (la collection de chez Delcourt dirigée par Trondheim) suit une fanfare en pleine feria. Une fanfare d’étudiants parmi une tripotée de fanfares d’étudiants. Alda joue du trombone, elle cherche son chéri, elle trouve Josée qui est un peu plus délurée et désabusée dans cette nuit festive et alcoolisée.

Un dessin fin, des couleurs pastels qui tranchent avec l’odeur de bière et les claquements des cuivres. Feria.

Et puis si vous allez à la librairie Super-Héros à Paris, vous aurez même le droit (peut-être) à un ex-libris.

J’aime beaucoup ce monsieur qui fait kiki kikiiii et son ami cube très décidé.

Je suis allé chez des gens qui avaient un intérieur comment dire… chargé?

En Normandie, collé contre le mur de la chaumière, un piano. Un piano droit, un Gaveau, pas waterproof. Un piano abandonné, un petit côté manoir hanté, une beauté.

Cette semaine je suis allé : à New York? au pont de Grenelle? ou au jardin du Luxembourg à Paris?

Bon ok, les trois. Je crois que je suis poursuivi par le fantôme de Bartholdi.
Je vous conseille celle du jardin du Luxembourg qui est la statue de bronze qui a servi de modèle pour la construction de celle offerte aux américains qui trône en face de Manhattan.

Enfin non je vous conseille celle de New York, c’est de loin la mieux.

Même au cimetière ils jouent au morpion. C’est les croix qu’ont gagné. Normal.

Le bunker sur la plage. Il est bien tombé, il est resté planté, ça lui donne un côté fin du monde à la limite de la Planète des Singes. Sur la plage de Sainte-Marguerite-sur-Mer au Cap d’Ailly près de Dieppe.

Moi je sais comment ça s'est passé. Au début il avait trouvé une rime super. Bal - Idéal. C'est pas de la rime super super riche, mais bon comme dit Victor Hugo : "Qu'est-ce qu'on en a à foutre de la rime riche ou pas riche, l'important c'est que ça claque, que ça déchire sa mère, le reste, c'est de la littérature." (oui bon je ne suis pas trop trop sûr de mes sources, ni de la retranscription mot à mot, mais dans l'idée, c'était ça.)

Bal - Idéal

Donc le gars chante sa chanson.

"Ce soir c'est le grand bal,
Mets du fard sur tes idéals."

Et là y a un gars qui a déboulé en courant :

"Naaaan les gars, c'est pas possible! c'est pas idéals au pluriel, c'est idéaux! Arrêtez tout! Ça va pas! IdéAUX, pas idéals!"

"Ah ouais merde. Ce soir c'est le grand Baux, ça veut rien dire en plus."

Et donc c'est pour ça que la vraie rime maintenant c'est :

"Mets du fard sur tes idées pâles."

Sauf quand c'est Nolwenn Leroy qui reprend la chanson et là c'est :

"Mets du far sur tes idées pâles."

(oui, aux pruneaux)

(vous avez reconnu Mozart l'opéra Rock ou bien?)