L'Île des Perroquets
Après La Révolution, je suis tombé sur L'Île des Perroquets de Robert Margerit. Tombé dans la librairie de maman, occase donc, façon bouquiniste, qui sent le vieux livre de poche comme j'aime. Très bon roman de pirates (comme j'aime aussi) avec des frêres de la Côte, des ports et des cabarets, des Iles, des naufrages, des mutineries, des trésors, des filles du gouverneur et des jambes de bois. C'est très bien écrit et ce résumé est super réducteur mais ça décrit pas mal. (Mon édition est bien moins belle que celle de Phébus je te dis pas)(bon allez d'accord finalement je te dis)
(donc le moche orange c'est le mien)
Et comme c'est un livre qui a déjà appartenu à quelqu'un (un deuxième main, enfin vu l'état un dix-huitième main may be) dedans il y avait une carte de visite :
Et ça, j'adore. Parce qu'évidemment ça pose plein de questions. Et direct j'imagine le type qui fait appel à Detect'Muller (super nom) pour suivre sa femme, j'imagine les photos, les compte-rendus sordides, le constat d'adultère tout pourri etc.
Quand j'étais chauffeur de maitre (oui j'ai eu une vie exaltante dans ma folle jeunesse de y a cinq ans) une fois un type est venu me voir, en me disant qu'il me suivait depuis le début de l'après-midi... Genre moi je ne m'étais douté de rien, et depuis trois ou quatre heures j'avais un mec en moto collé à mes basques, enfin surtout à celle de ma cliente, qui était suivie en permanence après le 11 septembre. Cliente new-yorkaise créatrice de mode ou directrice de collection je ne me souviens plus. Ben le mec quand même, chapeau. Bon en même temps j'ai jamais regardé si on me suivait, c'est sûr...